Travail/Fiscalité
Les Engagés proposent un nouveau pacte social chiffré et basculant pour sortir de l’impasse.
Découvrez les 8 piliers d’un nouveau projet de société. Un plan stratégique global qui valorise le travail et redonne du pouvoir de vivre.
Les Engagés proposent un nouveau pacte social chiffré et basculant pour sortir de l’impasse.
Découvrez les 8 piliers d’un nouveau projet de société. Un plan stratégique global qui valorise le travail et redonne du pouvoir de vivre.
Magali a 43 ans. Elle est infirmière en 4/5ème temps et maman de deux enfants. Elle gagne 30.400€ brut/an. Après impôts, il lui reste 2.139*€ pour boucler la fin du mois. Elle fait partie de celles et ceux qui donnent beaucoup et qui se demandent si cela a encore un sens, ces citoyens qui sont fatigués voire épuisés de courir sans cesse, qui sont lassés par les exemples de mauvaise gouvernance à répétition, qui sont inquiets, surtout, face à l’incapacité chronique de notre État à répondre aux vrais enjeux de notre société.
Pourtant, les défis à venir sont nombreux. Avec le vieillissement de la population, l’urgence climatique, le sous-investissement de pans entiers de notre système comme la santé, la justice ou la défense, on estime les besoins à 30 milliards € pour relancer un État à l’agonie, dont les finances ont déraillé. Bref, pour toutes les Magali de notre pays, il est urgent de changer le système en profondeur.
Le Pacte Social scellé après la deuxième guerre rompt de toutes parts, une frange croissante de la population est à bout de souffle et peine à nouer les deux bouts, l’adhésion s’effrite autant que la dette se creuse, la colère gronde et profite aux populistes qui entretiennent les peurs et profitent des scandales à répétition.
*Hors allocations familiales, déductibilité des frais de garde, additionnels communaux et précompte immobilier.
Ouvrons les yeux. Reporter les problèmes à plus tard n’est plus une option. Ne laissons pas aux prochaines générations la charge de notre déni. Ayons le courage de changer et de prendre des mesures transversales, ambitieuses et volontaristes. Mais aussi en étant transparents sur ce que cela implique.
– Yvan VEROUGSTRAETE, Vice-Président à la réflexion politique –
Les Engagés proposent donc une autre méthode : un plan stratégique global qui s’affranchit des discours simplistes et des clivages archaïques gauche/droite, riche/pauvre, chômeur/travailleur… Il n’y a pas de solution magique ni de coupable unique à pointer du doigt. Au contraire, ce n’est qu’en mettant tout à plat, sans tabou, en utilisant TOUS les leviers et en faisant TOUS un effort que nous aurons une chance d’y arriver, ensemble. Les Engagés expliquent dans leur Plan comment ils proposent de le financer.
Pour réussir une telle réforme, se braquer sur un élément isolé n’a pas de sens. La réponse ne s’écrira pas en « OU » mais avec des « ET ». C’est dans cet esprit que Les Engagés ont développé un plan qui s’appuie sur 8 piliers, les uns étant la condition essentielle, le prérequis, pour que les autres soient possibles :
Concrètement, grâce à ces mesures, Magali verra son salaire augmenter de près de 650€/net par mois ! Elle ne sera pas la seule à en bénéficier : Mickael, père de deux enfants et garagiste salarié qui travaillait parfois au black, en bénéficiera aussi, même en arrêtant le travail au noir. Yasmine, jeune ingénieure de 23 ans qui roule actuellement en voiture de société, y gagnera également. Amaury, père de 50 ans en société unipersonnelle avec 100.000€ de revenus, contribuera lui un peu plus à la collectivité, à hauteur de 74€ par mois, et trouvera cela normal.
Afin d’encourager tous ceux et celles qui travaillent et participent à l’effort collectif tout en renforçant le différentiel avec le chômage, nous proposons un véritable changement de paradigme pour que les travailleurs (employés, indépendants ou fonctionnaires) gagnent en moyenne près de 500€ nets en plus par mois.
Grâce à une révolution fiscale qui rend le travail plus attractif !
Grâce à un cadre juste et motivant qui favorise l’emploi épanouissant !
Burn-out parental, perte d’autonomie des ainés, impossibilité de travailler à cause de la charge de famille alors que les enfants sont heureux lorsque les parents sont épanouis… Tiraillés entre le travail que chacun doit assumer et ceux dont il faut prendre soin, les familles (surtout monoparentales), sont les premières victimes de ce système qui écrase :
La trajectoire est chiffrée et reconnue, il nous faut trouver 30 milliards€ pour assurer la pérennité budgétaire de l’État ainsi que pour investir dans l’anticipation des défis à venir. Il faut agir maintenant pour ne pas subir une austérité improvisée.
75% des Belges rejettent un système fiscal qu’ils estiment injuste et inefficace. L’adhésion à l’impôt est mis à mal par les scandales à répétition et le sentiment que l’argent public est gaspillé. Un effort radical des pouvoirs publics est indispensable pour redonner du sens à l’impôt et regagner l’adhésion de la population. Il faut avant tout que l’État montre l’exemple et optimise l’utilisation de l’argent qui lui est confié. Nous voulons :
En échange d’un socle de droits renforcés, les citoyens doivent assumer leurs responsabilités et participer au bien commun par le travail. L’objectif est d’atteindre 80% de taux d’emploi pour récupérer 10 milliards€.
Pour redonner du sens à l’impôt, il faut que chacun contribue en fonction de ses revenus réels, quel qu’en soit l’origine. Il n’y a pas de raison qu’un 1€ de revenu du capital ne participe pas à l’effort comme 1€ de revenu du travail. Depuis des décennies, les détenteurs de capital s’enrichissent plus rapidement que le reste de la population. Ce déséquilibre est encore renforcé par notre système fiscal où, parce qu’il est plus mobile, le capital est nettement moins taxé que le travail. Nous sommes convaincus qu’il faut rééquilibrer le système pour qu’une personne ne travaillant pas mais disposant d’importants revenus financiers ne soit pas moins taxée qu’un travailleur.
Redonner du sens à l’impôt, c’est également veiller à un impôt juste, qui ne crée pas de discrimination entre ceux qui ont pu s’organiser par l’ingénierie successorale et les autres, ou selon le type de lien qui lie deux personnes.
Nous proposons par ailleurs de faire évoluer la TVA :
Nous voulons également réduire le coût du travail de 5% en diminuant les cotisations patronales. Pour financer cette réduction, nous proposons de faire participer tous les facteurs de production à la sécurité sociale et en prélevant des cotisations patronales sur les amortissements du capital (hors immobilier). Si un caissier est remplacé par par une caisse automatique, un ouvrier par un robot ou un avocat par Chat-GPT, cela doit impérativement être neutre d’un point de vue sécurité sociale.
Vu la diminution des charges sur le travail, y compris la suppression du taux de 50%, nous voulons une simplification et la suppression de niches fiscales qui créent de différences entre citoyens. Il sera clairement préférable d’avoir un taux d’imposition plus bas sans multiplier les « niches » fiscales plutôt qu’un taux élevé mais avec de nombreuses exceptions qui réduisent le niveau effectif d’imposition. Ces niches ne sont plus justifiables aujourd’hui. C’est pourquoi nous proposons la suppression :