L’Europe doit créer sa propre taxe numérique. Une taxe GAFAM, européenne, juste, moderne, et efficace.
Ce n’est pas une idée nouvelle. Plusieurs pays dont la France, l’Espagne, l’Italie, le Royaume-Uni, ont instauré leur propre taxe sur le chiffre d’affaires numérique dès 2019. Ils ont montré que c’était possible. Mais à l’échelle de l’Union, les blocages persistent. Pourquoi ? Par frilosité diplomatique, face aux pressions américaines. Par foi aveugle dans un accord mondial encore largement virtuel.
« Car oui, l’impôt minimum de 15 % négocié à l’OCDE était un pas dans la bonne direction. Mais il ne remplace pas la taxe GAFAM. Cet accord vise surtout à limiter les paradis fiscaux. Il laisse de nombreuses failles et ne cible pas spécifiquement les géants du numérique. Pire : les États-Unis ont obtenu des exemptions majeures. Résultat ? Les GAFAM continuent, en pratique, à échapper à une imposition équitable. »
Il est temps de reprendre l’initiative !
Une taxe GAFAM européenne permettrait :
- De restaurer l’équité fiscale face à des entreprises qui exploitent nos marchés sans contribuer à nos sociétés ;
- De renforcer notre souveraineté budgétaire, avec une ressource propre pour financer les priorités européennes : défense, climat, recherche, innovation ;
- Et surtout, de répondre à une attente citoyenne massive : celle d’une Europe qui protège, qui régule, qui agit.
Conclusion
« Nous ne pouvons plus financer l’avenir de l’Union en ponctionnant toujours davantage les contribuables européens, pendant que certains géants mondiaux échappent à toute solidarité. Taxer les GAFAM, ce n’est pas punir la réussite. C’est rétablir la justice.” conclut Yvan Verougstraete, Eurodéputé et président des Engagés.
Contact presse : Emmanuel Foulon – emmanuel.foulon@ep.europa.eu – +32 497/59.41.86