Quelques réponses aux Fake news

Fake news… (Larousse) sur Internet, faux article de presse destiné à abuser la confiance du lecteur ; par extension, courant, information fabriquée, biaisée ou tronquée diffusée par un média ou un réseau social dans le but de tromper l’opinion publique.

Certains veulent nous faire passer pour des conservateurs opposés aux droits LGBTQIA+…

« …Pendant cette campagne électorale, des militants d’Ecolo ont produit des visuels mensongers visant à assimiler  le mouvement  à des référendums européens homophobes… Dans leur programme, les centristes sont pourtant parmi les plus grands défenseurs de l’Evras » (Gauvain Dos Santos, journaliste, Dhnet 6 juin 2024).

De quoi remettre les pendules à l’heure à quelques jours des élections régionales, fédérales et européennes du 9 juin.

En effet, notre programme protège et renforce les droits des LGBTQIA+. De manière non exhaustive, nous pouvons citer les mesures suivantes : adapter l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle en milieu scolaire pour déconstruire les préjugés, améliorer l’offre de soins pour les personnes LGBTQIA+ comme le remboursement des soins gynécologiques et andrologiques pour les personnes trans, mettre fin à la discrimination envers les familles homoparentales et monoparentales dans le processus d’adoption, soutenir les acteurs associatifs apportant accompagnement et soutien aux personnes LGBTQIA+…

En ce qui concerne la question spécifique de référendums en Europe, nous nous indignons que des pays comme la Pologne ou la Hongrie ou d’autres demain à cause de l’arrivée de l’extrême-droite pourraient vouloir remettre les droits LGBTQIA+ en cause. D’où l’idée d’empêcher cela grâce au rempart d’un référendum populaire si un parlement en Europe devait vouloir faire marche arrière sur ces questions.

Tous ensemble, nous continuerons de nous battre contre les LGBTQIA+ phobies qui restent quotidiennes en Belgique et à travers l’Europe. Nous condamnerons toutes les paroles et les comportements méprisants, stigmatisants, humiliants à l’égard des LGBTQIA+.

Certains font circuler un visuel reprenant les positions supposées des Engagés – en réalité dénaturées, erronées et partielles – sur la situation catastrophique à Gaza.

Nos positions, rappelées par notre président Maxime Prévot [le 22 mai 2024 sur RTL Info], sont pourtant claires :

« Les Palestiniens méritent un État reconnu par la communauté internationale […] Je suis en faveur de la reconnaissance. L’enjeu est de s’assurer que la reconnaissance une fois décrétée se mettra dans un schéma qui facilitera l’apaisement et la fin du conflit, la libération des otages ».

Oui, nous demandons un cessez-le feu immédiat et un arrêt total des attaques incessantes et disproportionnées de l’armée israélienne contre les civils, ainsi que la libération des otages détenus par le Hamas. Oui, nous demandons un démantèlement des colonies qui sont contraires au droit international. Oui, nous demandons la suspension temporaire des missions économiques en Israël, ainsi qu’un embargo sur les livraisons d’armements à l’État d’Israël idéalement au niveau européen. Oui, nous voulons maintenir le financement de l’UNRWA. Oui, nous reconnaissons l’existence de discriminations systématiques envers les Palestiniens et demandons une enquête internationale diligentée par l’ONU en ce sens. Oui, nous soutenons la liberté d’expression des défenseurs des droits des Palestiniens ainsi que les organisations de la société civile palestinienne, tant que celles-ci ne sont pas considérées par les institutions internationales ou l’État belge comme soutenant des activités terroristes ou des thèses antisémites. Oui, nous soutenons le dialogue avec la société civile palestinienne et israélienne afin de retrouver le chemin de la paix. Oui, nous sommes en faveur d’une suspension temporaire de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël si le dialogue diplomatique en cours n’aboutit pas rapidement à un changement d’attitude d’Israël. Oui, nous sommes pour le principe d’interdire l’importation des produits issus des colonies si nous disposons des garanties que cela ne sera pas une double peine pour les populations palestiniennes.  

À nos yeux, ces questions ne se résument pas à de simples « OUI » ou « NON ». Le choix de la nuance est la seule voie possible. Ensemble nous devons choisir le camp de la Paix. Pour les Palestiniens, pour les Israéliens. Ensemble.

Certains veulent faire croire que nous nous sommes opposés à la loi européenne sur la restauration de la nature au Parlement européen… et que nous avons par le même coup abandonné le combat en faveur de l’environnement et pour la sauvegarde de la planète.

C’est faux. En l’occurrence, nous avions voté pour le texte en première lecture, faisant pencher un certain nombre de députés européens dans ce sens. Nous ne nous sommes pas opposés au texte en deuxième lecture, non, mais nous nous sommes abstenus. Pourquoi ? Car entre la première lecture et la deuxième lecture, les « clauses miroirs » (qui conditionnent l’accès des denrées importées dans l’UE au respect de certaines normes essentielles de production européennes sur les aspects sanitaires, sociaux et environnementaux) et le budget spécifique avaient disparu. ALORS QUE NOUS ÉTIONS PARVENUS À LES Y INCLURE DANS LA 1ere MOUTURE. Or, une politique environnementale – notamment quand elle est liée à un secteur tel que l’agriculture – doit assurer d’éviter toute distorsion de marché qui serait contre-productif.

Premier thème abordé dans notre manifeste, l’environnement est au cœur de nos priorités. Déclinée dans notre Plan Énergie-Climat (février 2023), notre position est claire et connue de tous. Il s’agit notamment d’organiser une convention citoyenne pour le climat et la biodiversité afin de nouer un pacte citoyen pour la transition climatique et la biodiversité, d’accroître le leadership européen dans la lutte mondiale contre le changement climatique, d’intégrer une exception climatique aux règles de l’OMC et d’interdire les produits issus de la déforestation.

Nous pensons qu’il est indispensable de se préparer dès maintenant aux conséquences du dérèglement climatique et de protéger notre biodiversité. Mais nous le ferons en défendant une transition inclusive et sociale.